Le  Mariage de Figaro en opéra de Mozart

 Ouverture de Don Giovanni

Les Graffitis sont de la saleté ou  une culture à respecter !!!!

Quelques correspondances entre

"AMADEUS" et "GAMBARA"

en musique

Par : Hanane TAOUDI 

   Si la musique se veut, selon Aristote, la forme de communication universelle susceptible entre les individus et les phénomènes du ciel, le mythe d’Orphée est pris pour  une  création permettant l’accès  au monde de l’impossible par le truchement des dieux de l’Antiquité. Ainsi, les génies de la musique maîtrisent-t-ils l’art et la science d’associer l’abstrait et le concret de par leur  sentiment  intrinsèque  en donnant naissance à une harmonie qui fait télé transporter les esprits dans le vaste univers de l’inspiration.

   Etant l'objet d'innombrables études, Amadeus (1984)  de Milos Forman et Gambara de l’écrivain de La Comédie humaine, deux œuvres, nous  permettent, en l’occurrence, d'entamer un voyage dans le temps  pour vivre à la fois au XVIII° et le XIX° siècle et approcher les diverses lignes de correspondance de la création musicale .

Amadeus ou l’aimé du Dieu, Wolf Gang Amadeus Mozart est  le génie créateur  des opéras et des symphonies qui battent la chronique jusqu’aux nos jours.

  Dans le film, Mozart l’allemand (Tom Hulce) prend le rôle d’un héro transcendant dont la mise en abîme  créée par le ralisateur par le rôle de  Salieri l’italien ( F.Murray Abraham),  nous permet de voir à travers ses propres yeux un parcours triomphale de son « ennemi –aimé ». Cette ambivalence qui a poussé Salieri à évincer le génie sous prétexte qu’il lui représente, dieu  incarné, selon lui, par cette « créature » pour l’opprimer du talent  au lieu de lui octroyer l’inspiration et le pouvoir d’éblouir la cour  dont il est le grand compositeur d’alors.  Une dichotomie du Mal et du Bien se pose.

  S'ajoute encore la perspective qui permet au spectateur d'être intepellé pour déchifrer, même d'un regard furtif, la partition de Mozart avant d'être jouée devant l'empereur .Forman se sert du  cadre grand pour mettre en relief l'habileté du spectateur de décoder les notes et en même temps placer le focal vers Salieri pour analyser ses propres émotions jubilatoires devant la virtuosité de son rival. Cela est ponctué par l'intrusion des morceaux de l'opéra pour renforcer l'acuité audiovisuelle du spectateur. Ainsi la musique demeure la troisième personne dans le film.  

 L'âge, la langue, le  protocole du statut social et l'inspiration font des éléments sine qua non  dans la transformation du  parcours musical des protagonistes soit de la novelle ou du film.Cela s'explique par le fait de donner l'importance à un renouveau juste après l'avènement  de Mozart après le règne de l'opéra italienne en donnant lieu à l'opéra Allemande avec un mélange de genre et de registres imprégnés par le rire  de Mozart qui  est à l'antipode de Salieri , un rire qui s'avère omniprésent partout dans le film, et pour Gambara  c'est l'invention d'un instrument magique par Gambara .

  L'ivresse, la folie et les dettes sont des thèmes partagés entre Amadeus et Gambara de sorte que chacun en aspire la délivrance. A l' insu de Mozart, Salieri profite de sa situation dépourvue et de son deuil après la mort de son père pour l'inciter à composer son propre requiem. Quant au Gambara ,Andrea a su profiter de sa femme pour le laisser vivre dans sa solitude. Cette dernière qui a fait du grand génie de tout temps un homme mourant dans un silence ténébreux .

   La dictée du requiem exigée par Salieri a mis fin à la vie de Mozart. C'est un meurtre dont Salieri se sent coupable après avoir déployé  tous ses ressorts pour l'acquérir. Le  succès que Milos et Schaffer  Balzac ont accompli est tributaire de leur documentation et leur stratégie d'interpeler la réflexion du spectateur et celle du lecteur  vis à vis de la vie des génies du mondes.

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Mozart Documentary - The Genius of Mozart 1/3 "Miracle of Nature"

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