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    Il est évident que tout dramaturge écrit sa pièce de théâtre pour qu'elle soit jouée. De cette manière, sa réception ne fait pas l’unanimité. Si certains aiment la lire, d’autres optent pour la voir ou y assister. Quelles sont donc les caractéristiques du spectacle et de la lecture ?

    En effet, si lire est le premier mot révélé par Allah dans le saint Coran, la lecture se veut comme le déchiffrage et la compréhension du sens des mots. Dès lors, lire une œuvre littéraire est un acte actif. Il invite le lecteur à déceler les secrets du livre. Quand il bute sur un mot il le souligne, le réécrit et ensuite il consulte le dictionnaire pour enfin le mémoriser.

    Par conséquent, la lecture nourrit  l'esprit, et permet au lecteur non seulement d’acquérir de nouveaux vocabulaires mais aussi d’améliorer son style. De cette manière, le livre devient l’ami intime qui favorise d’entreprendre des voyages dans le monde de la réflexion. C'est le moment propice où l’on déguste les délices de l’œuvre.

    À la différence de la lecture, les partisans du spectacle le trouvent un moyen de divertissement et de catharsis. Ils étayent leurs choix par les arguments suivants.  D’abord, le spectateur se trouve face à un support audio-visuel animé qui associe image et personnage, parole et lumière. Par conséquent, la compréhension de l’action devient plus facile que la lecture. De même, l’échange d’effets et de sentiments entre comédiens et public permet à ce dernier de se mettre dans la peau des personnages et enfin tirer la morale de l’action.

    En guise de conclusion, il importe de souligner que la lecture et le spectacle sont deux moyens possibles pour la réception d'une pièce de théâtre. Et entre la regarder et la lire l’esprit se nourrit et la réflexion s’enrichie.

     

     

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  • Depuis l'aube de l'Histoire, la guerre menace l'existence de l'Homme. Elle se définit comme le conflit armé entre des peuples ou des États ennemis. Elle a pour objectif d'aliéner, de conquérir, de lutter ou d'attaquer le pays adversaire. Quelles sont ses causes et ses conséquences?

     Vieilles comme le monde, les raisons majeures de la guerre varient entre sociale, ethnique,  ethnique, économique et  politique. En ce qui concerne les raisons politiques, les pays puissants visent à aliéner les pays faibles en exploitant l'échec de leur système politique ou en les protégeant sous prétexte de les libérer. Or, les raisons économiques se manifestent à travers l'épuisement de leurs richesses naturelles et de leurs ressources humaines. Ce qui est du côté social, la guerre peut être déclenchée à l'issu des conflits ethniques ou des discriminations raciales outre le fanatisme ou l'extrémisme religieux qui peut être à l'origine de ce combat armé.

    Étant donné que les conflits attisent le feu de la guerre, cette dernière devient la machine qui broie tout. Elle transforme l'espace en cataclysme et le temps en anachronisme. Ses dégâts sont innombrables commençant par la destruction de l'infrastructure et l’orphelinat passant par l’analphabétisme et le chômage arrivant au règne des handicapés et des morts.

        En somme, en l'absence de trêve, personne n'échappe à la guerre. Vivre à la merci de l'ennemi c'est être soumis à ses exigences, son autorité et ses armes. Mais la responsabilité serait au fond une question intimement liée à notre humanité vis-à-vis de la brutalité de l'homme contre son frère l'homme. Cette condition tragique qui nous pousse à poser les questions suivantes: comment pallier le manque, et comment  panser les dégâts et comment réparer les victimes de la guerre?

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