Comme il est profond et obscur

  Le rêve de la plupart des jeunes

  Qui se hâtent puis; ils meurent

  Réalité amère dans sa nature

  Ils ont perdu leur vie dans une heure

  Au-delà de l'Horizon, est-ce la culture?

  Pardon, ce n'est qu'une rumeur

  Disaient les anciens pêcheurs :

  Ces jeunes étaient comme vous

  Rêvaient être riches, et avoir tout

  Ils étaient curieux et bizarres

  Embarquaient en une clandestine bagarre

  Mais, maintenant c'est trop tard

  La mort a pris leurs rêves

  Et là, dans l'océan ,leur vie s'achève

  Au péril d'une aventure discrète

  En toute obscurité et disette...

     Hanane TAOUDI

CANCIÓN DE MARZO

 En corcel de crines blancas
cabalgan todos los versos
que te escribió la mañana

Y en alas de la brisa

 
se han ido
también, de ronda
las nanas que te hizo el agua

¿Dónde quieres que te guarde
la nueva canción del alba
 

 
¿En el bolsillo de flores
del vestido de tu hermana?

O entre los finos encajes
de tu falda almidonada

Autora: Inés de Cuevas
Venezuela

si j'étais...(4)

 Si j’étais étoffe, je ne voudrais pas être parmi les tissus qu’on piétine sur les chemins, ni ceux que l’on prend soin dans les vitres des magasins, non plus des tissus que l’on vend aux richards et à leurs copains, même plus l’étoffe cousue pour les stars, ni celle vêtue au « César ».

  J’accepterais encore être étoffe simple mais valante : un voile sur les crânes des obéissantes aux ordres divins dans notre livre saint.

 J’aimerais encore être parmi les étoffes que portent les pèlerins toutes blanches comme la neige, tels  indulgents qui implorent du  Dieu son protège.

  J’admettrais encore être un mouchoir qui sèche les larmes d’un orphelin, ou une couverture pour celui qui n’a pas d’abri...